Congrès Mondial des Études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord
Barcelone, du 19 au 24 julliet 2010
< NOT_DEFINED backto RÉSUMÉ DES PANELS· NOT_DEFINED language: Français
· NOT_DEFINED description: Chair: Francesc Espinet i Burunat (Professor, Universitat Autònoma de Barcelona, Spain)
Paper presenter: Leulmi Boudersa (Enseignant chercheur, Université de Annaba Algérie, Algérie), « L'enseignement supérieur algérien et la promotion de la culture évaluative »
L’enseignement supérieur algérien a bénéficié jusqu’aux années 80 d’un grand prestige ou d’une bonne image sociale parce que l’ensemble de ses «produits» ou de ses services étaient facilement consommés par les différents secteurs de la vie sociale. Mais à partir de cette époque, Il a commencé à connaître une sérieuse remise en cause tant de la part de ses acteurs internes (enseignants, étudiants, personnels administratifs etc.) que de la part de ses partenaires externes (pouvoirs publics, entreprises, associations, familles etc.). Ces acteurs sociaux lui reprochent fondamentalement l’application d’un mode de gouvernance ou d’un style de management quantitatif au détriment de la logique ou de la stratégie qualitative ou évaluative ce qui a généré une espèce de dévaluation de la qualité de l’ensemble de ses services en l’occurrence l’enseignement, la recherche et les services rendus à la société. Ce mécontentement quasi-général et qui pose en filigrane la question de la qualité a amené les responsables du secteur à initier un ensemble de réflexions au niveau des établissements de l’enseignement supérieur axées sur la recherche des voies et moyens qui sont susceptibles de lui rendre son image de marque, sa crédibilité et sa légitimité sociale et à instaurer une commission de réforme de l’enseignement supérieur et qui se sont cristallisés par l’application d’un nouveau système qui s’articule autour de trois paliers: La licence, bac+3 ans d’études universitaires, le Master, bac+5 ans et le Doctorat, bac +8 ans. Seulement il y a lieu de constater que cette réforme n’a pas encore véritablement contribué à la promotion de l’esprit qualité au sein de nos universités. Pour remédier à cette regrettable réalité - et qui est loin d’être une fatalité- les responsables du secteur ont récemment amorcé un débat général au sein de l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur sur les voies et moyens conduisant à l’émergence puis à l’enracinement d’une véritable culture de la qualité au sein de nos universités. Pour apporter notre contribution personnelle à l’enrichissement de ce type de débat qui a été dernièrement enclenché au sein de notre communauté universitaire, nous avons jugé utile d’élaborer la présente réflexion dans laquelle nous allons nous attacher non seulement à élucider le champ sémantique de la qualité, à mettre en exergue la démarche qualité mais aussi et surtout à mettre en relief les stratégies qui sont actuellement retenues de par le monde pour asseoir l’esprit qualité au sein des universités.
Paper presenter: Gamouh Nadjia (Professeur, Université de Constantine, Algérie), "Un Nouveau Système de Formation (LMD)"
La société et le monde sont en perpétuel changement. Les individus ont de nouveaux besoins. La soif du savoir se fait sentir concrétisée par une généralisation de l’enseignement et un engouement pour la formation et l’acquisition du savoir. Pour répondre à ce besoin, l’apprentissage se développe et se modernise. De ce fait, l’université Algérienne fait l’effort pour s’adapter à ce changement. Depuis l’année universitaire 2004-2005, un nouveau système de formation (L.M.D.) est mis en place dans le pays. Cette réforme tente de corriger les différentes lacunes observées sur le terrain, de répondre aux attentes de la société en termes de formation et d’efficacité, de réaliser une interaction positive entre l’université et l’environnement socio-économique, et d’adapter le système d’enseignement supérieur Algérien aux normes internationales de l’enseignement supérieur. L’Algérie, à travers le système LMD, compte créer une nouvelle dynamique pour assurer un meilleur apprentissage, une maîtrise du savoir, et une meilleure intégration dans la société de la connaissance. Nous sommes témoins d’un vrai changement quant aux usages, aux taches et aux comportements. Beaucoup d’interrogation se posent : Comment ce système a-t-il été instauré? Quels sont les acteurs de ce changement? Quelles sont les difficultés, obstacles et défis? Quels sont les premiers impacts? A travers une approche descriptive, nous tenterons d’exposer les résultats d’une enquête menée dans plusieurs universités Algériennes. Nous aurons également à les analyser et à les interpréter pour une meilleure compréhension des faits.